Hey !

Voici 4 mois que j’ai officiellement lancé mon entreprise dans le domaine de l’illustration : Créa’FAUST.
C’est le moment de revenir sur les premiers temps forts, les difficultés rencontrées, et de partager quelques bons plans.

Il y a une dizaine d’années, je me suis déclarée une paire de fois micro-entrepreneur. À l’époque, j’avais moins de maturité et peu de marge de manoeuvre. Mon implication était moindre, et je ne croyais pas assez en mes projets.

J’ai eu la chance de travailler dans une super agence immobilière en tant que chargée de communication pendant les deux dernières années. Je gérais la communication, l’édition de vidéos, quelques agencements de maisons, les réseaux sociaux, la pose de jacuzzi…(si, si)bref, des missions variées au sein d’une équipe avec des valeurs incroyables.

Malheureusement, les aléas de la vie (comprendre le covid et tous ses petits copains relous du moment) ont résulté dans une rupture conventionnelle de mon contrat.

J’ai donc aussitôt feuilleté les offres d’emploi dans ma branche.
Je suis tombée sur des petites perles :

• Le très célèbre “viens bosser gratis pour nous, on est connu on te fera de la pub !”
• Un essai sur un mois “sans contrat parce qu’on va pas s’encombrer d’administratif”
• Les stages à la pelle, non rémunérés
• Et pour finir mon préféré : un bénévolat sur un an avec une base 35h/semaine en échange d’un T- shirt de la boîte

Je n’ai pas hésité longtemps avant de retenter l’aventure de l’auto-entreprenariat.

C’est auprès de l’association Context’Art (Montpellier) que j’ai décidé de tester mon activité.

Alerte bon plan : si vous comptez vous lancer, et que votre domaine se situe dans les arts, ça peut valoir le coup de prendre contact.
Ils sont humains, professionnels, et spécialisés dans l’accompagnement des jeunes entreprises.
Les formations proposées sont nombreuses. À la fois accessibles et compétents, leurs conseils sont pertinents et leurs enseignements riches.

C’est impressionnant le nombre de notions à intégrer pour la bonne marche d’une entreprise, hein ?
Faire une communication efficiente, créer des relations professionnelles durables, avoir une comptabilité précise…aïe aïe ! Je ne lésine pas sur les heures. Malgré tout, j’ai hâte de gagner en compétence afin d’équilibrer un peu plus mon temps de travail.

N’étant pas quelqu’un de très sociable (disons-le clairement, je suis une vraie carne), l’une de mes plus grosses difficultés est le premier contact client. Si vous avez des conseils, je suis tout ouïe ! Et pour vous ? Quels sont les caps les plus durs à franchir ?

J’ai du mal à gérer mon temps de travail. J’ai tendance à m’engouffrer dans le “tout ce qu’il y a à faire”. Sans m’en rendre compte, j’enchaînais la semaine sans prendre de week-end et je déconnectais de la vie de famille.
Pour éviter ça, je me force maintenant à me fixer un jour off au minimum dans la semaine.

Au bout de 4 mois d’activité, j’ai mis en place beaucoup d’actions apprises en formation ou au fil des ans. Il est clair qu’en vivre, ce n’est pas pour tout de suite. Malgré tout, la courbe d’évolution est bonne et c’est encourageant. J’ai pour objectif d’atteindre une base de revenus régulière au bout de la première année, et suffisante pour vivre correctement au bout de 2.

Pour l’instant, on mange pas mal de patates.

Cet engouement à se lever le matin pour travailler me donne un second souffle. C’est un plaisir pour lequel je compte tout donner (ou presque, je tiens à mes organes par exemple) pour parvenir à le faire perdurer.
C’est une sacrée fierté de gagner mon pain avec mon stylet et mes crayons !

Vous connaissez cette situation ? Je serais heureuse d’entendre votre histoire et d’échanger à ce propos.

On se voit Dimanche prochain !