Hey !

Si vous aimez les animaux, vous avez sûrement entendu parler des familles d’accueil.
Les associations de protection animale font souvent appel à des gens comme vous et moi, pour assurer un foyer temporaire aux animaux qu’ils sauvent. Certaines ont des refuges, mais pas assez de place pour accueillir correctement tous leurs protégés. D’autres n’ont pas du tout de place dédiée, et ne fonctionnent que grâce aux familles d’accueil.

Pour ma part, j’ai été famille d’accueil 2 fois. La première pour une maman et ses deux petits double-merles aveugles en lien avec l’association Z’aide aux z’animaux(83). La seconde pour un chaton via la PAL(34).

J’ai vécu et entendu beaucoup de questionnements quand vient l’idée de se proposer en tant que famille temporaire. Je souhaite apporter quelques réponses à l’aide de ma petite expérience sur le sujet. C’est évidemment dans l’espoir de convaincre, mais aussi et surtout dans un intérêt préventif : accueillir un être vivant ne devrait se faire que dans de bonnes conditions.

Je vous propose de passer en revue les interrogations fréquentes que l’on peut avoir avant de franchir le pas, et d’y apporter autant d’éléments et de pistes de réponses que je pourrais. En espérant pouvoir vous être utile !

“Je ne suis pas sûr(e) d’avoir assez d’espace…?”
Un Saint-Bernard ou un Dogue ne sera effectivement pas forcément une option dès lors que vous vous posez la question…! Cela dit, d’autres loulous tels que des NAC, des chats non habitués à un extérieur, ou des petits chiens dont les maîtres partent en EHPAD pourraient convenir. L’espace dédié serait alors un peu moins compliqué à installer.

 
“J’ai peur de m’attacher…”
Ah ça…c’est une conséquence quasi-obligatoire.
Les voir partir est un mélange de sentiment de victoire et de pincements au coeur.
La balance dépend du lien qu’on a entretenu avec l’animal, mais la larme à l’oeil est parfois dure à retenir. Il ne faut cependant pas oublier pourquoi on a pris cette décision, et penser que l’on libère une place pour deux nouveaux loulous si l’on prend un nouveau loulou en charge.
Bon…pour être honnête, j’ai craqué et j’ai adopté l’un des chiots pour lequel j’ai été FA…ouaille, c’est aussi le risque !

“Aurais-je assez de temps à lui consacrer ?”
Certaines bêtes demandent plus d’attention que d’autres. Que ce soit parce qu’il y a un traitement ou une maladie, ou parce qu’il s’agit d’un jeune en pleine éducation. Cependant, si l’animal doit rester toute la journée seul, sans interactions, opter pour des chiens actifs n’est pas forcément adapté. Cependant, les chats ayant une nature plus indépendante pourrait peut-être faire l’affaire ?

“Je peine à joindre les deux bouts, comment je pourrais m’occuper d’un animal en plus ?”
La plupart des associations prennent en charge entièrement les frais liés à l’animal que vous accueillez. Par exemple, les deux chiots que j’avais en FA ont eu leurs premières visites chez le vétérinaire et leur alimentation assurée par Z’aide aux z’animaux. Nous nous chargions de leur éducation et leur sécurité physique et affective.

“Est-ce que j’en ai vraiment envie ?”
Il n’y a que vous pour répondre à cette question, mais tant que vous n’avez pas de “oui” ferme il se pourrait que vous ne soyez pas prêts. Et ce n’est pas grave ! Mieux vaut être 100% sûr de soi lorsqu’on parle de prendre soin d’êtres vivants.

“Et si mes loulous deviennent tristes si j’accueille un nouvel animal ?”
Il est vrai que cela peut être compliqué d’intégrer de nouveaux animaux. Vous pouvez en parler directement avec les associations, qui pourront éventuellement vous proposer un caractère qui collera mieux avec celui des vôtres, ou vous déconseiller de poursuivre cette démarche. Il faut être sûr de pouvoir subvenir au besoin de chacun avec un espace dédié (même si parfois on les retrouve l’un sur l’autre et on se demande pourquoi on a fait ça…).
Mon chien a toujours agi en kékéboy face aux autres, et nous a pourtant surpris en jouant le rôle de “référent” auprès de chiots et de chatons.

C’est une belle aventure, et un beau geste. Je ne peux que vous conseiller de vous renseigner auprès des associations de protection animale de votre région si l’idée de tenter l’expérience vous vient en tête. Ce ne sera jamais un temps perdu.

Si vous pensez à d’autres interrogations, n’hésitez pas à m’envoyer un message, j’éditerais cet article !

En espérant avoir pu donner quelques pistes et vous avoir donné envie de vous lancer, je vous souhaite une bonne fin de week-end !

À dimanche prochain.

PS : Petit chaton est toujours à la maison en attendant sa famille pour la vie, et c’est un futur super chat ! Il m’ a demandé de rédiger sa lettre de motiv’ :

Bonjour à toi, future famille.

Je suis un super chaton tout mignon, avec de l’énergie à revendre. J’adore traverser toute la maison en courant avec ma petite poupée dans la bouche, ah ça oui !

J’ai un BAC pro litière, et je suis doué : jamais rien à côté, tout dedans.

Concernant les siestes, je ne suis pas difficile. Vous connaissez Sid dans l’âge de glace ? On me dit que je lui ressemble pour ça.

Je ne connais pas d’autres chats, mais j’aime les chiens très fort. J’en avais peur au touuut début mais je suis un chaton qui s’adapte vite. Par contre, être tout seul ça ne me plaît pas !

Ah et aussi, j’adore l’eau ! C’est trop rigolo !

Je t’attends, future famille. À tout bientôt.